
Bayer et La Loi Duplomb : bel exemple de capitalisation sur la santé
Quand l’industrie crée le problème… et vous vend la solution.
Dans ce que nous appelons la Loi Duplomb, un même groupe industriel peut intervenir à la fois dans la création d’un déséquilibre… et dans sa correction.
C’est une stratégie bien rodée, où la santé devient un levier de rentabilité, pas une finalité.
Bayer : du champ aux chimiothérapies
Bayer, géant de la chimie, est aussi l’un des plus grands producteurs de néonicotinoïdes, le centre de discussions de la Loi Duplomb - vous connaissez sûrement déjà la chanson.
D’après leur propre rapport (2025), Bayer génère environ 550 millions d’euros par an avec la vente de ces pesticides.
Et pendant ce temps-là…
Leur division oncologie, elle, se porte à merveille. Elle génère entre 1,5 et 2 milliards d’euros chaque année. (source)
On vend des substances nocives dans l’agriculture…
Puis on vend les médicaments pour soigner les maladies qu’elles pourraient aggraver.
Oui, ils sont leur propre client idéal.
Hygiène & beauté : la capitalisation silencieuse sur la peau de nos enfants
Le cycle du soin qui abîme pour mieux vendre
Saviez-vous que tous les géants de la beauté possèdent de nombreuses marques ? Par exemple, le groupe L’Oréal en détient environ 38, Estée Lauder plus de 30, et Coty près de 50.
Sous ses apparences douces et bienveillantes, l’industrie cosmétique applique une stratégie bien huilée : créer (ou aggraver) un déséquilibre cutané… pour ensuite vendre des produits censés le corriger.
Ce cycle invisible mais rentable commence souvent très tôt, dès l’enfance. Nous dévoilons ici la stratégie de ces marques pour “ fidéliser” un client à vie.
Étape 1 : Le gel douche "fun et moussant" à 2 euro
Tout commence par un gel douche pour enfants.
Problème : il est rempli de sulfates agressifs (comme le SLS), qui dessèchent la peau, fragilisent la barrière cutanée…
Étape 2 : La peau est abîmée ? Vite, une crème “réparatrice”
La peau tire, pèle, rougit. Pas de panique : voici la crème "réparatrice", ultra-épaisse, souvent à base de paraffine ou de silicones.
Elle masque le problème sans le résoudre. Les silicones, huiles qui proviennent du pétrole, et même certaines huiles végétales, n’ont pas d’affinité avec la structure cutanée de la peau des enfants. Cela crée une surcharge de gras et déséquilibre le sébum des enfants, pour bien préparer l’adolescence.
Etape 3 : L’adolescence, ou le règne des "anti-imperfections"
Arrive l’âge des hormones. Le sébum devient anarchique : trop ou pas assez. Comme lors de l’enfance une tonne de produits riches en corps gras a été appliquée sur le visage et le corps, l'équilibre hydrolipidique est cassé, et le sébum commence à faire un peu n’importe quoi !
On applique alors des produits "spécial acné", bourrés d’acide salicylique, d’AHA, de BHA, pour bien résoudre le problème des boutons. Mais avec tous les acides agressifs, la barrière cutanée est vraiment perturbée, même les pores cutanés sont sensibilisés à cause de tous les actifs anti-microbiens. On prépare alors la peau pour recevoir les produits pour peau sensible.
Étape 4 : Peau sensible, marché juteux
Votre peau est désormais réactive, intolérante, ultra-sensible.
Pas de souci, dit l’industrie : voici la gamme "dermo-cosmétique", vendue 3 fois plus chère.
Étape 5 : L’âge adulte = nouveau segment commercial
⌛ Vers 30 ans, nouveau storytelling :
“Réparez vos rides”, “Préservez votre jeunesse”, “Corrigez les signes du temps”.
Et voici venir les sérums anti-âge à 90 € qui ne proviennent pas vraiment de la source de jouvence. Soyons honnêtes, quand on regarde un peu les photos des grands patrons de groupes de beauté, (sauf chirurgie esthétique) on sait que les anti-rides dans les cosmétiques, ça reste du marketing de lifestyle.
Ce n’est pas un cycle de soin, c’est un abonnement à vie.
Et il commence dès le bain du nourrisson.
Chez LiLiKiWi, on fait le choix inverse
Pas de formules qui provoquent des déséquilibres pour ensuite vendre la réparation.
Pas de compromis sur l’éthique. Pas de greenwashing.
Tandis que certains misent sur les traitements, nous, on mise sur la prévention.
Nos soins sont formulés avec une rigueur extrême, parce que pour nous, le meilleur soin… c’est celui qu’on n’a jamais besoin d’utiliser 💚
Notre engagement ?
Une cosmétique vraiment clean, pensée pour les petits et transparente pour les grands.
On soigne la planète avec un grand cœur et plein de petits sourires 🌍✨
Images :
Une pancarte « Loi Duplomb danger » d’un militant contre ladite loi lors d’une manifestation place des Invalides à Paris, le 8 juillet 2025. | HENRIQUE CAMPOS / HANS LUCAS VIA AFP
@la petite noisette